Mal-logement

Publié le par CLCV34

Chaque année, la fondation de l’Abbé Pierre publie un rapport national sur le « mal-logement ». Et chaque année, c’est l’occasion de faire le point sur les difficultés locales en la matière. Il y aurait 6 millions de français mal logés, « en situation de fragilité ».

En Languedoc-Roussillon, le marché du logement ne rend pas ce chiffre plus doux, au contraire. Premières victimes des prix élevés des loyers : les jeunes et les familles mono-parentales.

Heureusement, des mesures ont été prises pour renforcer l’offre de petits logements étudiants : la situation s’est assainie depuis les cinq dernières années. Mais les jeunes les plus pauvres restent tard chez leurs parents, même pendant leurs études universitaires, ou ne trouvent pas de quoi se loger, alors qu’ils ont souvent des jobs en-dehors de leurs études.

Les dix principales associations qui gèrent des foyers de jeunes travailleurs accueillent chaque année plus de 2000 jeunes, dont 15% minimum sont au chômage.


On manque toujours de logements sociaux dans la région, et la disparité entre communes est grande. La loi SRU de 2000 (voyez aussi le dossier du ministère de l'Equipement sur cette loi) oblige les bailleurs à avoir 20% de logements sociaux sur leur territoire.

Mais parmi les maires de la région, certains préfèrent payer des amendes. Le fait de devoir construire peut convaincre certaines collectivités. Mais même en HLM, les taux de loyers sont variables, et on préfère parfois les jeunes familles relativement aisées, à celles qui en auraient le plus besoin…

Le plus grave reste sans doute l’insalubrité ou l’indécence des logements proposés à la location : la DDE recense 36 000 logements indignes dans le département. Mais combien n’ont pas encore été comptabilisés ?

Venez vous mobiliser pour un logement de qualité pour tous avec nous, devenez bénévole !

Publié dans Logement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :